Un article fascinant examinant l’utilisation croissante par Facebook des sciences sociales pour analyser le comportement des utilisateurs a été publié.
Maintenant que l’entreprise est devenue publique, la pression pour développer de nouvelles sources de profit est susceptible de la forcer à faire plus avec sa réserve d’informations. Cette réserve de données plane comme une ombre démesurée sur ce qui n’est aujourd’hui qu’une modeste activité de publicité en ligne, inquiétant les internautes soucieux de leur vie privée et des rivaux comme Google. Tout le monde a le sentiment que cette ressource sans précédent va donner naissance à quelque chose de grand, mais personne ne sait exactement quoi.
Un groupe de chercheurs dévoués au sein de l’entreprise travaille d’arrache-pied pour percer les mystères (et les opportunités) présentés par les données.
Les chercheurs s’appuient sur les mathématiques et les technologies de l’information
Les chercheurs s’appuient sur les mathématiques et les technologies de l’information. Ils appliquent les mathématiques, les compétences en programmation et les sciences sociales pour exploiter nos données afin d’en tirer des enseignements qui, ils l’espèrent, feront progresser l’activité de Facebook et les sciences sociales en général. Alors que d’autres analystes de l’entreprise se concentrent sur les informations liées à des activités en ligne spécifiques, cette équipe peut naviguer dans pratiquement tout l’océan de données personnelles que Facebook conserve. De toutes les personnes travaillant chez Facebook, peut-être même en incluant les dirigeants de l’entreprise, ces chercheurs ont les meilleures chances de découvrir ce que l’on peut vraiment apprendre lorsque autant d’informations personnelles sont compilées en un seul endroit.
L’article est fascinant
L’article jette un coup d’œil fascinant sur les rouages du plus grand réseau social du monde, mais il rappelle aussi à quel point il est important que les avocats réfléchissent sérieusement aux implications de notre société de plus en plus connectée et axée sur les données.
Les avocats devraient réfléchir aux conséquences de l’utilisation des données personnelles
Les avocats doivent réfléchir aux données qu’ils mettent en ligne, notamment avec des services gratuits. Pour paraphraser une citation populaire qui a circulé concernant les médias sociaux, si vous ne payez pas pour un service, vous êtes le produit vendu. Les entreprises qui détiennent vos informations subissent des pressions pour les monétiser et vous pouvez ne pas être à l’aise avec les résultats.
Mais les avocats devraient également envisager les implications professionnelles plus larges de cet « océan de données personnelles » croissant, comme le décrit l’article. Quelles données potentiellement pertinentes vos clients possèdent-ils sur Facebook et d’autres services similaires ? Quelles données les parties adverses ou les témoins pourraient-ils avoir ? Pouvez-vous accéder à ces données et/ou les préserver de manière éthique, et si oui, comment ? Devez-vous préserver les données de votre cabinet et/ou celles de vos clients, et là encore, comment ?
Alors que le monde des réseaux sociaux arrive à maturité, passant de la collecte de données à l’utilisation de données, ces questions figureront parmi les nombreuses questions auxquelles les avocats devront faire face.